Après la bombe LOVEppears, qui a propulsé Ayumi dans les sommets des charts pour de nombreuses années, Duty aura encore marqué les esprits, à commencer par la cover. En effet, après avoir vu Ayumi pratiquement nue sur la cover de LOVEppears, celle de Duty n’en est pas moins provocante. On peut effectivement voir notre chanteuse habillée en léopard, avec une perruque noire et des lèvres rouges pétantes. Cette cover aura autant marqué les esprits qu’elle n’en sera controversée… Cependant, même si la « Ayu-léoparde » nous accompagne tout au long du livret, on peut constater que la structure est relativement bien réalisée, avec un fond doré mi-brillant.

Toutefois, l’intérieur de l’album nous réserve bien des surprises, à commencer par la trackliste : seulement 12 pistes, dont une introduction, ce qui est peu, au Japon, surtout quand on regarde les précédents albums d’Ayu qui comportent chacun 16 morceaux… Soit, mais peut-être est-ce pour privilégier la qualité plutôt que la quantité… C’est-ce que nous allons voir à travers chacune des chansons.

 

01/  starting over

Une ouverture assez originale, dans lequel on peut entendre une voix masculine et des Lalalalalala assez envoutantes, une bonne introduction, certes, mais Ayumi en aura fait de bien meilleures. Toutefois, l’esprit est  bien là.

 

02/ Duty

Je ne sais quoi dire, si ce n’est que ce morceau est sublime !!! Bon, analysons quand même… ^o^ On démarre avec des violons assortis de discrets chants grégoriens, ainsi qu’une guitare sèche. Le tout donne d’entrée un esprit dramatique à la chanson, qui se confirmera par les paroles :

tashika ni hitotsu no jidai ga owaru no o boku wa kono me de mita yo soshite tsugi wa jibun no ban datte koto mo shitte iru hontou wa

J'ai vu la fin d'une époque De mes propres yeux. Et en réalité, je sais Que ce sera ensuite mon tour.

 

Une instrumentalisation sublime, un couplet magnifique où l’on entend des « haaaaa » provenant de la même voix de starting over … Un refrain puissant, mais qui l’est davantage encore lorsqu’elle a chanté au DOME TOUR 2001, l’un de mes plus gros coup de cœur dans toute la discographie d’Ayu, et ce n’est pas le seul dans cet album…

 

QC : 4/4 ; QR : 4/4 ; Arr : 5/5 ; Str : 1/1 ; Ch : 1,5/2 ; Par : 2/2 ; CC : 2/2   -> 19,5/20

 

03/ vogue

Un autre coup de cœur pour ma part, vogue est, tout comme Duty,  d’un style qui sera unique dans toute la discographie d’Ayu. A commencer par ce style oriental, saupoudré de paroles très poétiques :

kimi o sakihokorou, utsukushiku hana hiraita

Tu t'épanouis pleinement; une magnifique fleur ouverte.

Malgré le très long et pour certains très ennuyant couplet, je trouve quand même un très bon pont entre les deux couplets. La structure est assez spéciale, typée Refrain couplet couplet refrain. Tout ce cocktail rend cette chanson unique en son genre, et restera pour moi un vrai coup de cœur.

QC : 3/4 ; QR : 4/4 ; Arr : 5/5 ; Str 1/1 ; Ch : 1/2 ; Par : 2/2 ; CC : 2/2   -> 18/20

 

04/ End of the World

Une chanson puissante avec des premières sonorités purement rock. On peut cependant, déplorer la répétition des « iiiiii » à chaque refrain, qui peuvent parfois être désagréable… Malgré cela, on a un bon pont musical très rock, assez classique quand même. Assez bien dans l’ensemble.

QC : 3/4 ; QR : 2,5/4 ; Arr : 4/5 ; Str 0,5/1 ; Ch : 1/2 ; Par : 1/2 ; CC : 1/2   -> 13/20

 

05/ SCAR

Une ballade très mélancolique, et cela se sent dans la voix d’Ayu. Mais on peut tout d’abord remarquer une introduction très étonnante, avec une annonce téléphonique en français ! : « Le numéro que vous avez demandé, n’est plus en service actuellement, nous regrettons de ne pouvoir donner suite à votre appel ». On peut écouter assorti de cette voix une instrumentalisation relativement sombre… Et cela se sent à la fois dans les paroles, les couplets, ainsi que dans le refrain au style oriental qui suit parfaitement ces couplets, bref, ca se sent dans toute la chanson ! Une vraie mélancolie qui m’affecte particulièrement.

QC : 3,5/4 ; QR : 3,5/4 ; Arr : 4,5/5 ; Str 0,5/1 ; Ch : 1,5/2 ; Par : 2/2 ; CC : 2/2   -> 17,5/20

 

06/ Far away

Une introduction et un arrangement assez intrigant mais marquant, un refrain simple, mais l’ensemble de cette ballade reste assez répétitif, ce qui est dommage. Elle reste quand même très sobre.

QC : 3/4 ; QR : 3/4 ; Arr : 4,5/5 ; Str 0,5/1 ; Ch : 1/2 ; Par : 1,5/2 ; CC : 1,5/2   -> 15/20

 

07/ SURREAL

L’une de mes chansons qui restera dans le top 5 de mes préférés d’Ayu *o* . Une structure détonante, avec une introduction au piano, qui laisse place à une pluie de guitares électriques, avec trois couplets en crescendo, séparés par un pont rock très entraînant, d’autant plus que le refrain n’arrive qu’à la fin ! Une montée en puissance phénoménale assorti d’une conclusion au piano similaire à celui du début. Tout ceci fait que, même si la perfection pure n'existe pas, je ne peux m’empêcher d’attribuer la note maximale à cette véritable perle. *___*

QC : 4/4 ; QR : 4/4 ; Arr : 5/5 ; Str 1/1 ; Ch : 2/2 ; Par : 2/2 ; CC : 2/2   -> 20/20

 

08/ AUDIENCE

Après la bombe SURREAL, AUDIENCE nous gâte encore avec ses sonorités rock. Cependant, l’esprit est complètement différent ! En effet, cette chanson très entraînante invite tous le monde à taper des mains et à chanter ! Seulement, il est dommage que ce single ne soit sorti qu’en plein mois de novembre, alors qu’elle reste très typée estival. Une réussite

QC : 2,5/4 ; QR : 3,5/4 ; Arr : 4/5 ; Str 0,5/1 ; Ch : 1/2 ; Par : 2/2 ; CC : 1/2   -> 14,5/20

 

09/ SEASONS

SEASONS est le coup de cœur des Japonais, puisqu’il s’agit du single qui aura connu le plus de succès avec M. Bien que cette magnifique ballade reste relativement classique, malgré une introduction reflétant bien le titre de la chanson, Les paroles de cette chanson expliquent grandement le succès de SEASONS.

QC : 3/4 ; QR : 3,5/4 ; Arr : 4/5 ; Str 0,5/1 ; Ch : 1,5/2 ; Par : 2/2 ; CC : 1,5/2   -> 16,5/20

 

10/ teddy bear

Une chanson dédiée à son père, tout au piano. On sent l’émotion de notre chanteuse dans la voix d’Ayu tout au long de cette ballade. Cependant, on peut le ressentir davantage, dans ses concerts… Je l’ai trouvé assez ennuyante au début, mais le grand intérêt de cette chanson se trouve dans les paroles…

QC : 2,5/4 ; QR : 2,5/4 ; Arr : 3,5/5 ; Str 0,5/1 ; Ch : 1/2 ; Par : 2/2 ; CC : 1/2   -> 13/20

 

11/ Key ~eternal tie ver.~

A ce jour, le « eternal tie » reste encore la seule version non-remixée de Key. Cette ballade aux sonorités rock est très courte mais relativement puissante, surtout à la fin. Une petite merveille.

QC : 2,5/4 ; QR : 3,5/4 ; Arr : 3,5/5 ; Str 0,5/1 ; Ch : 1,5/2 ; Par : 2/2 ; CC : 1/2   -> 14,5/20

 

12/ girlish

La dernière piste de Duty nous donne des sonorités rock assez typé années 70. Ce qui rend la chanson sympa dans son ensemble, avec son coté « studio » Enfin je veux, dire, sympa jusqu’avant la fin, qui est relativement longue, répétitive, et assez décevant, ce qui est vraiment dommage.

QC : 3/4 ; QR : 3/4 ; Arr : 3,5/5 ; Str : 0/1 ; Ch : 1/2 ; Par : 1/2 ; CC : 1/2   -> 12,5/20

 

 

 

BILAN :

Un très très bel album, dans tout son ensemble, qui surclasse LOVEppears par plus de variété dans le style de musique d’Ayu, une voix davantage maîtrisé encore. Ce qui explique en grande partie les près de 4 milions de ventes qui font de Duty, l’album le plus vendu de toute la carrière d’Ayu. On peut toutefois déplorer la conclusion de l’album, et surtout, l’absence flagrante de ever free, qui mérite largement sa place dans Duty. ever free en fin d’album après girlish aura rendu cet opus sublime ! Par ailleurs, on peut aussi souligner les premiers pas d’Ayu dans le style rock. Malgré des débuts relativement réussis, on sent qu’Ayumi n’est pas encore totalement épanouie dans ce genre musical. Ce qui montre que Duty marque un réel tournant dans la carrière d’Ayu…

 

Chansons : 15,9/20

Cover/booklet : 14/20

Structure/Trackliste : 16/20

 

NOTE FINALE : 16/20

 

Rédigé par bordoray.