loveppearsLOVEppears, second album d’Ayumi, marque la rupture avec son précédent album très typée pop, A Song for XX. En effet, cette rupture se manifeste tant sur le plan musical, que sur le plan image. La cover est effectivement très contrastée avec la capuche de A Song for XX, puisqu’on voit Ayu nue, blonde et américanisée (cette photo a d’ailleurs été faite à New York). Une cover provocante, qui s’accompagne de deux CDs : la première regroupant les morceaux de l’album, et la seconde, regroupant, quelques remixes, reflétant l’atmosphère de l’album ainsi que quelques bonus. Cependant, l’intérieur du livret est relativement contrasté avec la cover, avec des images en noir et blanc, où l’on voit ayu avec une broche en forme de papillon sur son doigt (exemple ci-dessus).

 

Voyons donc la tracklist : 16 pistes plus une cachée, une introduction et une interlude, des ballades, des morceaux dance, des morceaux pop, on peut déjà remarquer plus de variété de la part de Ayu.

 

01/ Introduction

Quand on entend cette introduction tout de suite après l’album A Song for XX, la rupture se fait directement sentir, avec un style dynamique, plutôt dance qui, avec les «subete ga», introduit parfaitement :

02/ Fly High,qui suit directement l’introduction avec un fondu enchaîné parfaitement maitrisé. Le style est bien dance, bien rythmé, qui donne envie de bouger, en résumé, tous les ingrédients nécessaires pour faire un tube.

QC : 3,5/4 ; QR : 4/4 ; Arr : 5/5 ; Str : 1/1 ; Ch : 1/2 ; Par : 1/2 ; CC : 1,5/2   -> 17/20

 

03/ Trauma

Un morceau aussi typé dance, assez rythmée, assez répétitif aussi. Le rendu de cette chanson en live donne l’impression d’un tube, mais elle manque toutefois de charisme pour en être vraiment un, en format CD en tout cas.

Une très bonne piste, mais pas une bombe non plus.

QC : 3/4 ; QR : 3/4 ; Arr : 4/5 ; Str 0,5/1 ; Ch : 1/2 ; Par : 1,5/2 ; CC : 1/2   -> 14/20

 

04/ And Then

Une chanson un peu moins entraînante que les deux précédentes, mais les couplets avec les « LaLaLaLai » distinguent cette chanson des autres. Le style reste quand même toujours dance, rythmée. Le refrain est sympa aussi, mais les couplets sont bien meilleurs. On peut toutefois remarquer l’absence de pont musical, et la répétitivité, malgré la qualité de la chanson.

QC : 3,5/4 ; QR : 2,5/4 ; Arr : 4,5/5 ; Str 0,5/1 ; Ch : 1/2 ; Par : 1/2 ; CC : 1,5/2   -> 14,5/20

 

05/ immature

Toujours aussi rythmée, cette piste a un ton un petit peu plus sombre que les précédents morceaux, avec, là aussi des couplets que j’adore, de bons refrains aussi. Une très bonne piste.

QC : 3,5/4 ; QR : 3/4 ; Arr : 4,5/5 ; Str 0,5/1 ; Ch : 1/2 ; Par : 1/2 ; CC : 1,5/2   -> 15/20

 

06/ Boys & Girls

“kagayakidashita bokura o dare GA!” Ainsi commence les très charismatiques chants d’Ayu à chaque concert, lorsqu’elle interprète ce tube, et que le public reprend la moitié de la chanson. On a là une chanson, très dance encore, bien plus rythmé, plus entraînante ; les « ta la la la », suivi des guitares et des synthés sont le présage d’un tube, qui est désormais incontournable dans la discographie d’Ayu, et surtout en Live.

QC : 4/4 ; QR : 3,5/4 ; Arr : 4,5/5 ; Str 0,5/1 ; Ch : 1/2 ; Par : 1,5/2 ; CC : 1,5/2   -> 16,5 /20

 

07/ TO BE

Après la bombe, Boys & Girls, on a droit à une ballade, histoire de nous calmer de toute cette série de pistes dynamiques et rythmée. L’instrumentalisation est assez classique, la ballade est simple, mais sympa et réussit ; même si on peut éventuellement reprocher la répétition des « iiiii » ou des « yoo »pendant les refrains, qui nous rappelle étrangement les passages plus ou moins désagréables de A Song for XX, les paroles de ces refrains restent tout de même très belles

kimi ga iru nara donna toki mo waratte'ru yo
kimi ga iru nara donna toki mo waratte'ru yo

naite iru yo ikite iru yo
kimi ga inakya nani mo nakatta

Si tu es là, je ris tout le temps.
Si tu es là, je ris tout le temps.

Je pleure. Je vis.
Si tu n'es pas là, il n'y a rien.

QC : 3/4 ; QR : 2,5/4 ; Arr : 3,5/5 ; Str 0,5/1 ; Ch : 1/2 ; Par : 1,5/2 ; CC : 1/2   -> 13/20

 

08/ End roll

Toujours dans la série ballades, Ayumi nous propose un morceau encore plus sombre que TO BE. En effet, End roll possède une atmosphère triste, ce qui est en contraste total avec les six premières pistes. Elle raconte l’histoire de deux personnes séparées poursuivant chacun leurs routes. Une chanson à la fois triste et douce, qui restera l’un de mes vrais coups de cœur de cet album.

QC : 3,5/4 ; QR : 3,5/4 ; Arr : 4/5 ; Str 0,5/1 ; Ch : 1/2 ; Par : 1,5/2 ; CC : 2/2   -> 16/20

 

09/ P.S.II

Toujours dans le registre des musiques sombres, vient P.S.II, une suite de POWDER SNOW, présent dans le précédent album. On remarque un regain de rythme par rapport aux deux ballades précédentes. Même si cette piste se laisse facilement écouter, elle manque quand même pas mal de charisme, surtout quand on voit la qualité de sa précédente version. Une piste pas mal, mais pas excellente non plus.

QC : 2,5/4 ; QR : 2,5/4 ; Arr : 3,5/5 ; Str 0,5/1 ; Ch : 1/2 ; Par : 2/2 ; CC : 1/2   -> 13/20

 

10/ WHATEVER

Le léger regain d’électro dans P.S. II se confirme dans WHATEVER, une version longue du 6ème single, avec un style complètement techno, unique dans la discographie d’Ayumi. Une véritable perle, dont je vous conseille de le voir en Live lors de l’ouverture du Countdown Live 2004-2005, qui est absolument sublime. En résumé, un arrangement quasi-parfait, un style unique, mon second coup de cœur de cet album. Un bijou.

QC : 4/4 ; QR : 4/4 ; Arr : 5/5 ; Str 1/1 ; Ch : 1/2 ; Par : 1/2 ; CC : 2/2   -> 18/20

 

11/ too late

too late est une piste assez agréable à écouter, des couplets avec une voix « synthétisée », un pont relativement réussie, qui fait de cette chanson, une bonne piste, même si elle est loin d’en être une bombe.

QC : 3/4 ; QR : 2,5/4 ; Arr : 4,5/5 ; Str 0,5/1 ; Ch : 1/2 ; Par : 1/2 ; CC : 1/2   -> 13,5/20

 

12/ appears

appears est l’une de mes pistes favorites de l’album, qui me fait chavirer pendant 340 secondes... Une introduction intrigante qui laisse place à des paroles magnifiques (qui parle de la véritable vie que les amoureux endurent), avant d’enchaîner avec une instrumentalisation pour le moins sublime *o*. Je ne parle même pas des couplets, du clip, du Live qui nous donne envie de danser la valse, du pont musical, de l’instrumentalisation finale au piano,  bref, on approche de la perfection à tous les domaines.*_____*

QC : 4/4 ; QR : 4/4 ; Arr : 5/5 ; Str : 1/1 ; Ch : 1/2 ; Par : 2/2 ; CC : 2/2   -> 19/20

 

13/ monochrome

Après le sublimissime appears, difficile d’avoir une meilleure piste. Soit. Mais monochrome, avec son introduction « métallique », est une chanson relativement mélancolique, avec un magnifique refrain, qui nous fait chavirer avec ses « Lalalalalalaaaiii » finals. Seule petite intrigue que l’on peut aussi remarquer dans la version single, c’est la conclusion de cette chanson, avec une coupure assez brutale. Est-ce parce qu’il n’y a pas d’autres finales envisageable pour l’atmosphère de cette chanson ? En tout cas, certains l’ont moins apprécié, d'autant plus qu'un final à cette chanson instrumentalisé à déjà été fait lors du Concert tour 2000... Cependant, l’interlude qui suit sans interruption musicale rattrape ce point d’interrogation.

QC : 3,5/4 ; QR : 4/4 ; Arr : 4,5/5 ; Str 0,5/1 ; Ch : 1,5/2 ; Par : 2/2 ; CC : 2/2   -> 18/20

 

14/ interlude

Première interlude de la discographie d’Ayumi (sans compter les introductions), qui marque une petite pause dans cet album, même si l’intérêt de cette piste reste faible.

 

15/ LOVE~refrain~

LOVE~refrain~ possède une atmosphère plus apaisante que la version ballade (LOVE ~destiny~), et la version pop (LOVE ~since 1999~). Cependant, on peut reprocher le manque de charisme de ce morceau, où l’une des deux autres versions aurait largement mérité leur place dans cet album à la place de celle là. Première (petite) déception de LOVEppears.

QC : 3/4 ; QR : 3/4 ; Arr : 3,5/5 ; Str 0,5/1 ; Ch : 1/2 ; Par : 1/2 ; CC : 1/2   -> 13/20

 

16/ Who…

kore kara mo zutto kono utagoe ga
anata ni todokimasu you ni to

Je prie pour que cette chanson

Puisse t'atteindre...

C’est par ces paroles magnifiques que la (avant) dernière piste de cet album se conclue. Une ballade très émouvante, qui me donne les larmes aux yeux à chaque fois que je l’entends en fin de concert. Rien à redire, cette chanson est sublime… *_*

QC : 4/4 ; QR : 4/4 ; Arr : 4,5/5 ; Str 1/1 ; Ch : 1/2 ; Par : 2/2 ; CC : 2/2   -> 18,5/20

 

16bis/ Kanariya

S’en suit la dernière (la vraie) piste de l’album, Kanariya, un ton plutôt R n’B, où l’on peut entendre une voix Soul, dont je ne connais pas l’auteur, en tout cas, cette voix ressemble à celle de Seal, pour vous donner des idées… Malgré tout, Cette chanson manque cruellement de charisme, et le rendu donné par le mix du single est bien meilleure que celle que nous propose l’album. Ce qui est dommage, d’autant plus qu’on aurait bien aimé finir sur le sublimissime Who…

QC : 3/4 ; QR : 2,5/4 ; Arr : 2,5/5 ; Str 1/1 ; Ch : 1/2 ; Par : 1/2 ; CC : 1/2   -> 12/20

 

 

BILAN :

Même si la voix d’Ayu reste encore jeune sur cet album, on en sent déjà une meilleure maîtrise. On a là un album relativement bon, voire excellent, quand on voie toutes les chansons que je vous recommande (Fly High, Boys & Girls, End roll, WHATEVER, appears, monochrome, Who…), la variété de ses chansons (pop, dance, techno, electro, balades), et ce, malgré la petite déception de LOVE~refrain~ où LOVE ~destiny~ aurait amplement mérité sa place, et l'ajout de la piste cachée après Who... même si je ne vois pas où placer Kanariya à part en fin d'album. C'était un choix à faire entre intégrer Kanariya en fin d'album ou ne pas le mettre du tout... Toutefois, cet album remporte succès bien meilleur que A Song for XX, et cela se fait sentir par plus de 2,5 millions de ventes… Et ce n’est pas fini…

 

Chansons : 15,4/20

Cover/booklet : 15,5/20

Structure/Trackliste : 16/20

 

NOTE FINALE : 15,5/20

 

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